Les origines du registre « Ne pas appeler » sont complexes et intéressantes. Elles se sont dégagées du droit d’être laissé tranquille, du droit à la vie privée dans sa propre maison et de l’idée que la vie privée est un droit fondamental. Le gouvernement fédéral américain pouvait promulguer une loi qui permettait aux individus de s’inscrire à une base de données nationale « Ne pas appeler ». Ce registre ne brimait pas la liberté d’expression commerciale, puisque le gouvernement ne disait pas aux télévendeurs de ne pas appeler ces individus; c’était plutôt un endroit où un individu pouvait dire aux télévendeurs de les laisser tranquille. Selon la loi – le droit à la vie privée – le gouvernement fédéral pouvait faire valoir le droit à la vie privée au nom des personnes enregistrées sur la liste NPA.
Ce registre national NPA est devenu loi en mars 2003, et le registre a été institué en octobre 2003. La loi dispense les firmes professionnelles de sondage de purger de leurs listes de numéros de téléphone les numéros trouvés dans le registre NPA.
Même si plusieurs firmes ont opté de le faire, ASDE ne recommande pas la pratique de purger les listes d’échantillons. La plupart des ménages que l’on trouve sur la liste NPA ne s’objectent pas aux appels des professionnels du sondage légitimes et le retrait de ces numéros aura un impact négatif important sur l’intégrité et la validité des échantillons à composition aléatoire (CA).
Les professionnels du sondage respectent les droits, la vie privée ainsi que la valeur que les répondants apportent à l’industrie. En améliorant continuellement nos relations publiques et notre façon d’effectuer les sondages, nous assurerons la durabilité de cette ressource précieuse : la coopération des répondants.